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Les poèmes des ados + de 17 ans

Poème envoyé par Emarkowiak
(+ de 17 ans - 15 février 2005)

Le Petit Chez Soi

Je m’appelle Pahaliah
Je suis petit de taille
Et j’entends
Derrière moi
Que l’on braille
Et d’autres qui en rient : « Ah !Ah !Ah ! »

Mais c’est normal pour un ange
Bien que pour certains
Cela dérange
Quand
Lorsque nous sommes
Dans le monde des grands
Petits
Tandis que gourmands

Et croyez-moi
Il n’est pas facile
D’entendre ça
Et de rester tranquille.
Et il en est ainsi dès au sortir du lit
Jusqu’à ce que tombe la nuit.

Si je pouvais, j’aimerais être invisible
Où que ce monde
Ne fut jamais.
J’apprécierais qu’il soit ainsi
Mais ;
Je suis un doux rêveur puisque c’est impossible.

Et j’ai beau avoir des ailes
Dans le dos,
Pour ne plus y penser
Je reste les yeux clos
Car on oublie très vite
Un rêve,
Et non pas la vie
Dès que l’on se lève.

Poème envoyé par Perrine
(18 ans - 22 janvier 2005)

Ode à l'A...
je vais te parler ici,
D'une chose rare et précise.
Ce n'est ni de l'or ni de l'argent,
Et encore moin un diamant.
Bien que ça en ait l'éclat et la beauté,
Mais surtout la pureté.
Ca n'a pas de forme précise,
Cela peut etre grand ou petit.
De couleur indifférent,
Et ne s'achéte ni se vend,
Mais se donne et se prend.
Tu te demande ce que c'est,
Mais c'est tout simplement l'amitié.
Cette chose que tu m'as donné,
Et que je n'oublirais jamais

Poème envoyé par Christelle
(17ans - 29 novembre 2003)

Loin de toi
Cela fait une semaine que je ne t'ai pas vu,
Tu me manques tellement, je suis perdue.
Sept jours sont passés,
Et cela me semble une éternité.

Entendre le son de ta voie,
Serait ma première joie.
Pour moi, je te définis,
Comme l'homme de ma vie.

Cette tristesse, est dans mon coeur,
Et ce fond en milliers de pleurs.
Tout ce que tu m'as donné, c’est du bonheur,
Mais devient un malheur,
De ne plus te sentir à mes côtés,
À chaque moment de la journée.
Cet amour, qu'on a construit,
Nous a épanoui.

On méritait, d'être heureux,
Tout les deux,
Mais pas malheureux.

Le destin l'a écrit autrement,
Pour que ce soit, encore plus fort qu'avant.

Je finirai juste en te disant,
Que désormais, s'est toi que j'attends.

Poème envoyé par Sabrina
(17ans - 29 novembre 2003)

Trop vite
Le jour où, à nous, la vie t'a donné
De dix ans, j'étais déjà ton aînée
Quand, petit nouveau né, je t'ai bercé
J'ai su que pour toujours, j'allais t'aimer

Tu étais mon trésor, mon petit frère
Moi, ta grande soeur, ta deuxième mère
J'ignorais c'que la vie voulait te faire
Et elle aurait dû, à jamais se taire

Puis, tu as dit ton premier mot, papa
Et au fil des jours, fait tes premiers pas
Tu t'étais précipité dans mes bras
T'y étais blotti comme un petit chat

L'école t'a ensuite ouvert ses portes
Je n't'avais jamais vu heureux d'la sorte
Je n'avais ressenti d'émotions aussi fortes
Qu'au jour où la vie t'as mis à notre porte

Alors, la vie sur toi s'est acharnée
Pendant des heures te faisant pleurer
Et cette vie a finie par trouver
Le moyen de te faire renoncer

Cet atroce cancer brisait ta vie
Nous faisant de près frôler la folie
Tu t'battais pour n'aller au Paradis
Qu'une fois que ta vie soit vraiment finie

Tous les médecins, tu as rencontrés
Avant qu'le mal finiss' par renoncer
J'étais fière de toi mon p'tit bébé
Tu avais fini par tout remporter

Nous croyions tous la rémission complète
Mais tu as connu ta pire défaite
De cet'vie qui ne peut être parfaite
dans tes yeux se lisait une' plaint' muette

Jusqu'à maintenant, tu as survécu
Comme un vrai de vrai homme 'tu t'es battu
Ton sourire tu n'avais pas perdu
Seule ta santé était disparue

Tristement, on ne peut toujours gagner
C'est ainsi que la mort a triomphé
Sur ton minuscul' corps tout maltraité
Sur ta vie entière et inachevée

J'en veux à la vie de nous faire souffrir
Aux méd'cins de n'avoir su te guérir
À toi, d'avoir accepté de partir
À moi, de n'avoir pu pour toi mourir

Pendant des jours entiers, je t'ai pleuré
Oui, jusqu'à ce que la réalité
En plein visage vienne me frapper
Pour me rappeler c'que tu aurais aimé

Que toujours, je conserve le sourire
Même si en moi, sans fin, tout chavire
Bien qu'tu sois parti sur ton beau navire
En voyage pour ne plus revenir

Trop vit' la vie est venue te chercher
Et jamais je ne pourrai t'oublier
Dans mon coeur, toujours tu rest'ras gravé
Je t'aime p'tit frèr', mon trésor, mon bébé

Poème envoyé par Nicolas
(18 ans - 30 octobre 2003)

Viens la pluie
viens la pluie
dans mon village
arroser les cultures
viens la pluie
sort de ton visage
pour rendre les hommes
viens la pluie
pour entendre ce monde
au futur fantatisque
viens la pluie
vogue sur l'onde
en passant par l'Atlantique
viens la pluie
au secours de tous ces mots
que dans leur tombe, on a oubliés
viens la pluie
en renfort
de tout homme, au bonheur éloigné
viens la pluie
le fruit de la colère de Dieu
aux pécheurs que nous sommes
viens la pluie
exaucer notre voeu
celui de rester hommes

la ville au grand jour

Aujourd' hui poème
et demain un nouvel oiseau
en ce moment, une femme qu'on aime
tout à l'heure, un es poir nouveau

Dans les rues de Poème
la ville aux mille sentiments
Le silence est détruit par les cris des enfants

Dans les rues de Poème
la ville aux portes bleus et aux volets blancs
que tant d' années n'ont pas brisés, peut-être par renoncement

Aujourd'hui poème
et demain une autre vie
pour les nostalgiques, toujours le même thème
dans le lointain, dans la mer le pamphlet est mort, le satire a péri

Poème envoyé par Pierre
(19 ans - 4 juillet 2003)

Amour des rimes
Tu es ma foi ma passion
Ma source d’inspiration
Je souffre encore de ton absence
Et je ne cesse de t’aimer en silence
Puisque je ne peut t’acquérir
Je me contente d’écrire
Inspiré par ton être magique
Mes mots se suivent en vers lyriques
Quand tu apparais dans mon sommeil
Mon amour assoupi s’éveille
Mes sentiments de nouveau se révèlent
Et mes idées soudain se mêlent
Alors la poésie s’empare de moi
Exprimant l’attachement que j’ai pour toi
Mon crayon entraîne mes doigts
Guidé par une frêle voix
Me nourrissant de tes regards
Dans lesquelles je lis ce que je veux
Je me rattache à cet espoir
Qui me rend parfois plus heureux
Et je continue d’écrire
Envoûté par tes sourires
Mes lignes glissent sous ma mine
Et mes sombres pensées s’illuminent
Condamné par un amour dérisoire
Devenant de plus en plus noir
Souvent l’amour de vivre me fuit
Et la richesse de la mort me suit
Mais les rimes viennent vers moi
Comme pour soulager mon émoi
Et doucement je me relève
Etrangement ma douleur s’achève

Poème envoyé par Alexandra
(20 ans - 6 mars 2003)

Il m'arrive souvent,
Et ça me passe le temps,
De savoir qui je suis,
Et pourquoi je vis,

Je me demande pourquoi,
Cela n'arrive qu'à moi,
Le fait de me voir comme ça,
Me fais perdre la foi.

Je perd mes pouvoirs,
Alors je me laisse avoir,
Sans rien dire,
Surtout se retenir.

Des larmes coulent jusqu'au front,
Comme une toupie qui tourne en
rond,
Elles expriment la peur de vivre,
Et demandent qu'à mourir .

La vie à une fin,
Alors pourquoi attendre demain...

Poème envoyé par Severine
(un peu + de 20 ans - 14 octobre 2002)

Les petits riens,
L'horloge du temps semble s'être de nouveau arrêtée...
Je remonte mes pendules, TIC TAC... TIC TAC...
Je suis en retard... Un ange passe, un train part...
Je reste seule sur le quai d'une gare.
Je pose un instant mes valises,
prends ma plume et dessine un oiseau.

Je suis tête en l'air...
Quelque part entre Ciel et Terre...
N'importe où, il y a toujours des rêves qui se ressemblent,
des petits riens que l'on sème au creux de notre lit
et qui fleurissent à la lueur d'un matin,
au crépuscule d'une nuit...

Des petits riens que l'on reçoit comme des soleils,
des éclats de lune, perles de vie...
N'importe où, il y a toujours une belle histoire qui commence,
des petits riens qui mettent les sens en effervescence,
l'ébauche d'un sourire,
le contact d'une bouche,
la puissance frauduleuse d'un regard qui fait mouche...

N'importe où, il y a toujours des souvenirs qui se créent,
des petits riens qui suspendent le temps,
et fixent l'éternité d'un moment d'égarement...
Des petits riens que l'on garde en nous comme des trésors,
une pluie d'été,
un feu de cheminée,
l'odeur d'un corps qui parfume les nuits et encensent l'aurore.

N'importe où, il y a toujours des possibles,
des petits riens qui ouvrent les fenêtres magiques du monde...

Poème envoyé par Anne Sophie
(17 ans - 2 septembre 2002)

Repense à lui
Aux douleurs qu'il t'a imposé
Aux silences lourds de vérité

Quand il n'y a plus rien d'autre à faire
Repense aux sanglots lachés pour rien
A la peur qui a vaincu

Repense à la souffrance qui t'envahissait Chaque jour un peu plus
A cet engrenage dans lequel tu as plongé

Quand tout te bouscule
Repense à son corps
que tu as serré très fort

Repense aux mensonges qu'il t'a murmuré
A l'émoi que tu as ressenti
Quand tu as compris

Repense aux tristes nuits d'été
Que tu pasais à pleurer et à prier
A ta vie qui s'est essouflée

Repense à la promesses
Que tu avais fait
De rester debout malgré tout

Repense à lui
Aux mots que tu ne lui a jamais dit
A cette envie parfois que tu as eu de mourir

Poèmes envoyés par Libellule
(2 mai 2002)

Poème du monde
Ce livre contient tous les secrets du monde
Le livre de ta vie, le livre de ma vie
Chaques jours une nouvelle page est noircie
Noircie d'or ou de suie

Nous sommes tous des écrivains
Les écrivains du monde
Et chacun à notre manière
Nous peignons notre univers

Ma petite fille m'a dit un jour
Maman pourquoi le monde est ainsi
Je n'avais alors pas compris
Qu'elle parlait de notre perfidie

Depuis ce temps ma fille à grandi
Et maintenant, je peux tout lui dire
Sans avoir peur de la heurter
Qu'il en a toujours été ainsi

Notre livre même vieux et usé
Durera pour l'éternité
Car ensemble nous y avons écrit
l'histoire de notre vie

Doux Printemps
Je me suis éveillé en passant à toi
Oh, doux printemps, quand reviendras-tu vers moi?
Durant l'hiver, j'ai longuement attendu
Que ton vent chaud vienne réchauffer mes bras nus

Dans quelques jours, tu frapperas à ma porte
Et, dès lors, je t'acceuillerai de la sorte
Que tu ne voudras plus jamais repartir
De crainte d'entendre mon dernier soupir

En cette matinée, il fait si froid dehors
Mais je sens dans toutes les parcelles de mon corps
Que très bientôt les bourgeons apparaîtront
Et que, dans leurs nid, les oiseaux chanteront

Je me suis éveillée en pensant à toi
Oh, mon doux printemps,
tu es venu vers moi
Réchauffe vite les paysages gelés
Et, de ton souffle, nos frissons les appaiser

Poèmes envoyés par Eric
(17 ans - 10 février 2002)

REVE EVEILLE
Il ne ma fallu que d'un regard pour que je tombe amoureux
mais il me faudra une éternité pour que je t'oublie
et seul lorsque nous serons réunis
enfin je serai heureux

en attendant ce jour, un vide s'agrandit en moi
vide n'attendant qu'un peu d'amour qui jamais ne sera comblé par toi
Ma vie n'est qu'espoir
tel un rêve éveillé
donc jamais je ne sortirai

AMOUR
Mon amour pour toi
comme un feu éternel
brule depuis la première fois
tel un désir charnel

Petite flamme qui danse ,
toujours solitaire
enflamme mes rêves
du plus grand de mes désir
le désir,
du jour où tu seras mienne

Ce feu qui ne cessera jamais de bruler
ne saura pourtant retarder
le feu de ma vie
de s'arrêter ...

 

Poème envoyé par Sophie
18 ans - (9 octobre 2005)

Le Cri
Elle semblait dépérir, sous le vent, hors du temps.
Et un cri d'épouvante ou d'espoir déchiré
Acéré et mordant comme un serpent glacé
Ecailla un frisson sur le dos des passants.

Les yeux exorbités, les mains sur ses joues pâles,
Elle contemplait l'horreur qui s'imposait alors
Celle du vide absolu qui l'amène à la mort
Vanité de l'action là où règne le mal.

Son regard devint flou, ou bien est-ce le monde
Qui s'en alla tournant, mouvement incessant
Que tout le monde suit mais pas un ne comprend,
Tournant tourbillonnant, la projetant dans l'onde.

Elle était froide et bleue lorsqu'on la retrouva
Les poumons gonflés d'eau bien plus bas dans la Seine.
Pour la première fois elle semblait sereine
L'algue dans ses cheveux. Un ami la pleura.

Poème envoyé par Jérome
25 ans - (26 juillet 2004)

La Vie
L'âge d'avoir un coeur c'est aujourd'hui
Serons nous décomposé dans le futur
pour un voyage sans retour
Partager sa joie de vivre avec autrui
sans faire le dur oeuf pour que l'être ne se détruit
Avec stupeur tout le monde fuit
L'oiseau décide à construire son nid pour y vivre
Chanter, couvrir ses oeufs, sa simple vie
Et pour sa propre vie s'aide de ses ailes!
Mais jusqu'à quand existera t'elle!
La nature est là pour nous aider
Pour nous alimenter

Combien de temps l'être vivant s'est-il distingué les visages de chacun
pour y partager son pain

nul doute que l'on s'enferme dans une cage
si son chemin finit en queue de poisson
De ce que nous faisons la nature nous rend t'elle hommage
à nos périples à nos péchés à nos tentations

Poème envoyé par Nathan
17 ans - (26 juillet 2004)

Pour ma chère maman
Maman, je veux te dire combien je t'aime
Combien ta présence compte pour moi
Malgré les années, tu reste la même
Et ton meilleur cadeau reste toi

Certaines de mes réactions t'afflige ?
Mais ne les prends trop au sérieux
Car ta déception de peine me fige
Et seul ton rire me fait aller mieux

Je t'aime car tu es ma seule maman
Et une maman qui sait en être une
Qui ne me comble pas d'or et d'argent

Qui ne me décroche pas la lune
Mais tu m'aides à seul y arriver
Merci maman car c'est ce que tu as fait

Poème envoyé par Audrey
17 ans - (29 avril 2004)

Le paysage que je préfère
Le paysage que je préfère?

C'est ton parfum de fleur sauvage
Accroché en mon sein.
Les senteurs de ton corps sage,
De ta tendresse entre tes mains.

Le paysage que je préfère?
C'est les lueurs premières
Des matins qui s'éveillent
Sur nos êtres perlés,
Eblouis qui someillent de s'être trop aimés.

Le paysage que je préfère?
C'est une gentillhommière
Qui nous servait d'abri
Pour cacher notre amour
Aux regards interdits
Et s'éteindre au petit jour.

Le paysage que je préfère?
C'est le visage de l'homme
Que j'aime plus qu'au premier jour,
Un océan d'amour et de charmes.

Mais c'est tout simplement l'Amour,le paysage que je préfère.


Texte envoyé par Josue Doblona
(21 ans - Janvier 2004 ) :
LA TOLERANCE

Poème envoyé par Aurore
(13 décembre 2003)

Un sourire
Un sourire ne coûte rien
Mais il produit beaucoup
Il enrichit celui qui le donne
Il ne dure qu'un instant
Mais son souvenir est parfois éternel
Personne n'est assez riche pour s'en payer
Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter
Il crée le bonheur au foyer
Il est le signe sensible de l'amitié.

Un sourire du repos à l'être fatigué
Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler
Car c'est une chose qui n'a pas de valeur qu'à partir du moment où il se donne.

Et si quelques fois vous rencontrez une personne qui ne saît plus avoir le sourire, souyer généreux, donner lui le votre.

Car nul n'a autant besoin d'un sourir, que celui qui ne peut le donner aux autres.

Poème envoyé par Josue
(25 novembre 2003)

Petite fille
petite fille venant d'ailleurs

perle d'une contrée inconnue
refrain suave des matins souriants

tu es de celles qu'on recontre
l'instant fulgurant d'un eclair
et qu'on oublie jamais

tu es cette pierre precieuse
qui brille au coeur des tenebres
et qui me laisse sans voix

tu es cette chanson d'amour
que j'entends juste une fois
pour la fredonner toute ma vie

Poème envoyé par Joachim
(18 ans - 22 juillet 2003)

Religieuse
Tu quittes ta robe noire,
long manteau de la foi,
tu es las maintenant de voir,
danser à ton cou un croix.

Tu lèves doucement la tête,
et cherche désesperement,
sur la triste voute célèste,
de l’espoir le firmament.

Dans l’odeur de la cire
et l’odeur de l’encens,
les clous s’enfoncent dans un rire,
et les jurons, bon sang!

Les ombres soudain
se précipitent
dans la coupe de vin
où crèvent les rites.

Tu flottes petit enfant,
sur l’onde noire, comme une étoile.
Tu flottes, auréolée de sang,
tes tourments taisent leurs râles.

La Seine à ton visage.
Les passant sur les ponts,
curieusement te dévisagent.
Une couronne perce ton front.

Tandis que dans l’oppulence,
sur le parvis de Notre-Dame,
les hommes jurent et dansent,
inquiétants comme des flammes.

Prose d'une jeune inconnue
(17 ans - 22 mai 2003)

La Guitare
Enfin elle est née !

Le fourreau s'ouvre, pareil à une fleur, pour laisser sortir la tête de la guitare. Cette étrange, mystérieuse tête, cette énigmatique tête, si sophistiquée, si complexe, n'ayant comme support que du vieux bois.

Alors, les doigts de fée du mugicien commencent à faire tourner les clavettes, à tout régler, à tout accorder. Ils tendent les longues cordes, de véritables rails qui glissent, qui filent, tout droit en Andalousie.

Courbures ! Galbes ! Déhanchements !

Un buste cambré, un bassin arrondi, une scintillante robe rouge évasée, la resplendissante danseuse folklorique, l'éblouissante gitane s'enflamme. D'une caresse de velours, le mugicien fait vibrer les cordes de son cœur. Les barreaux de la guitare laissent alors échapper, d'un commun accord, un bouquet d'oiseaux flamboyant, virevoltant de mille couleurs musicales, se dirigeant vers l'étincelante lumière pour mourir dans la sombre nuit silencieuse.

Poème envoyé par Eric
(20 ans - 22 mai 2003)

« Oh toi,
Que j’ai découverte pour la première fois,
Dans cette allée de framboise.

Si loin de moi déjà,
Et pourtant, ce doux parfum qui vous enivre de sa goutteuse harmonie,
M’attirait vers toi…

Fruit sensuel et délicat,
D’une couleur éclatante
Qui vous tire de votre ennuie…

Oui, toi, qui dès que l’on approche
Nous rappelle à quel point, tu sais te protéger ;
Malheureusement, bienheureusement….

Ces épines qui déchirent toutes les protections de mon être,
Infligent à cette main tendue, ne désirant que te cueillir,
De douces meurtrissures.

Je peux comprendre maintenant
Que les choses les plus merveilleuses,
Soient toujours les plus difficiles à effleurer…

Qui oserait permettre à ce fruit,
Si beau qu’il peut apaiser,
Etre le prisonnier d’une lèvre indélicate.

Ai-je le droit d’imaginer,
Pouvoir goûter cette offrande de la nature
Qui à mes yeux, à tous, pour être le fruit défendu ?

Moi qui ne savais rêver, avant de te connaître…
Moi qui ne savais ce qu’espérer signifiait, avant de te voir disparaître…
Moi qui ne savais ce qu’aimer… avant de t’effleurer.

Ai-je le droit ? »

Poème envoyé par Marie
(17 ans - 20 avril 2003)

Courbe de mes mots,
Ode à notre harmonie illusoire.
Pathétique transcendance d’un ‘nous’ réel.
Destruction volontaire de notre hypnotique existence.
L’hymne de notre incandescence raisonne comme un leitmotiv
Insistant…trouble…vague, inaccessible mais épuisant.
J’irai toucher les étoiles du bout de mes cils.
J’irai caresser la lune du bout de mes doigts.
J’irai toucher ta sépulture du bout de mon désespoir.
Envol instantané des reproches extérieurs, plus rien n’a d’impact réel.
Ils se heurtent à la carapace de pierre que l’on a forgée autour de nos deux corps.
Dégoût de l’existence,
Omniprésence du pourquoi,
Pourquoi nous,
Pourquoi ici,
Pourquoi comme cela.
Cage rouillée par la pluie battante.
L’oiseau qui y résidait s’est enfui depuis bien longtemps.
On s’est enfermés, on a jeté la clé.
Il fait froid, le vent s’est levé.
Même les feuilles des arbres sont tombées.
Mort de la nature, automne dans nos âmes.

Poème envoyé par Melody
(20 ans - 24 janvier 2003)

Au printemps
Au printemps tout est très fleuri
Et évidemment très joli

Au printemps tout est chaleureux
Et tout le monde est très heureux

Au printemps tout les oiseaux chantent
Cette joie m'envahit et me hante

Pour moi le printemps c'est plus beau
Que toutes les belles pierres et joyaux

J'ai gardé le plus magnifique
Et puis vraiment le plus magique

Pour vous dire qu'on a tous dans le cœur
Un gros et beau bouquet de fleurs

Poème envoyé par Eleonore
(20 septembre 2002)

Douces à croquer
Avec elles, doucement
Tu as su me faire frémir
Même si toi, tu m'énervais tant
Elles sont parvenus à me conquérir

Tu me les a données
Ou prêtées je ne sais point
C'était lors d'une belle soirée
Et j'ai trouvé cela divin

Mais maintenant je ne les ai plus
Et je ne m'en étais pas assez répue
J'aurais du carrément les avaler
Pour ne jamais avoir à te les redonner

Pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé
Je les ai mordu, je les ai lêchées ...
Mais tout cela apartient au passé ...
Je suis partie, tu les as gardées

Et même si c'est de ton droit
J'ai peur qu'a une autre que moi
Tu ne les donnes dès à présent

Car celles qui m'ont fait rêver
Ce sont tes lèvres, douces à croquer !!

Poème envoyé par Eric
(17 ans - 14 septembre 2002)

Ciel de miel et coeur en peine
Je suis la dernière volonté d’un âme mort pas la peine
Qui toute flamboyante se déverse dans mes veines
Un subtil vent balayant les champs de haine Sans jamais laisser derrière elle
Une légère parcelle d’une poussière de miel
Arôme sucré qui gène mes sens dans la douceur qui est tienne
Cet humide trainé de ciel me guide et m’ensorcelle
Telle une feuille qui danse dans la brise tardive
Tomber sans amour, sans endroit ou ternir
Je m’endors contre le noir venu m’envahir
Délice de rêve mignon qui égaille mon cœur
Et de cet espoir oublié, caché par la peur
D’un réveil, d’un monde sans fleurs où je ne pourrai que crouler avec lenteur dans l’oubli
Fané par cette vie, détruit par le chagrin d’ennui
Pourquoi suis-je le fruit de la détresse le torrent brimé ?
Brûlant les éternelles larmes de ma tristesse
Où es cette charmante déesse, qui de ses doigts me caresse mais toujours vient le jour, effaçant rêves et fantaisies tous enfermés, là où je ne puis trouver que mépris et jamais je ne pourrai un jour, ensoleillé même parsemé de joie trouver ,au delà des mots et du destin ,l’âme sœur, la fin de mes émois...

Poème envoyé par Manu
(16 ans - 1er novembre 2001)

Des démons en moi abiment mon coeur,
Comme des tueurs froids avides de malheur,
Ils ont creusé ma tombe, attendent que j'en meurs,
Pour que crève mon âme pour que vivent mes pleurs.

Satan est là, il rit de moi,
Attend que je tombe bas,
toujours plus bas.
Jusqu'en enfer, mille pieds sous terre,
Et dans ma bouche un goût amer,
Une rancune contre l'humanité.

Pollue ma vie trouble mes pensées,
Au loin, toi, rayon de lune,
D'argent éclaire les dunes,
Emporte les poussières de mes ombres.

Que se lève la nuit sombre.
Fuient démons et satan
Semés au quatre vents.
J'ai mille questions dans ma tête,
100 000 rêves dans mon coeur,
Lève-toi, lumière parfaite !
Sors de ta torpeur et libère le temps,
Appaise mes tourments.

Poème envoyé par Alexandra
(18 ans - 31 décembre 2001)

MES AMIS
Découvrant l'amitié grâce à vous qui me l'avez confiée,
J'apprends à vous aimer chaque jour donné.
Avec vous je me sens moi,
J'ose faire de mauvais minois.
Sans vous, j'aime pas y penser,
Vous êtes toute ma vivacité.
Ecoutant vos maux et vos rires,
Je pars avec vous dans vos délires.
Souvent réunis pour fêter la vie,
On vit ensemble une partie de nos envies.
C'est pourquoi aujourd'hui nous sommes rassemblés,
Pour essayer de continuer.
A jamais notre amitié sera soudée,
J'en fais le voeux devant vous qui m'écoutez.

Poème envoyé par Alexandra
(17 ans - 1er novembre 2001)

Il y a des choses qui ne s'expliquent pas.
Il y a des oiseaux sur les fils
Il y a des mouettes au dessus de la mer
Il y a des épouvantails dans les champs
Il y a du bleu dans tes yeux
Il y a des larmes dans les miens
Il y a des rires sur tes lèvres
Il y a la tristesse sur les miennes
Il y a l'insouciance dans ta tête
Il y a le tracas dans ma mémoire
Il y a un coeur dans ton amour
Il y a ton coeur dans mon coeur
Il y a "je t'aime" dans mon regard
Il y a "je ne me souviens pas de toi" dans le tien
Il y a espoir et désespoir en moi
Il y a que je t'aime et pas toi.

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